À l’heure de l’ultra-démocratisation d’internet, des mots comme « http », « IP » et « DNS » ont presque versé dans l’immense répertoire du « langage courant ». En revanche, le terme « log » lui est peu connu (sauf à le confondre avec « log in », synonyme de « Sign in », qui n’a rien à voir). Voici une brève explication.
Log = journal
Oui, un log est un journal. C’est la traduction officielle de ce mot technique en français. Concrètement, il s’agit d’un fichier texte classique, qui répertorie dans un ordre chronologique, l’intégralité des événements qui ont pénétré un système informatique (installation d’un logiciel par exemple ou mise à jour d’une application) et les détails de toutes les actions engendrées par ces événements. Ces événements peuvent être négatifs. Ainsi, un bug est de suite enregistré dans le log. Il en est de même d’une coupure de connexion. Les logs sont également mis à profit dans les serveurs, y compris ceux utilisés dans le cadre des services de cloud computing (infrastructure as a service, platform as a service, software as a service…). Dans ce cadre-ci, le log peut être vu comme un journal de bord.
Le fichier log
Le fichier possède une extension « .log ». De plus, il a un format texte, c’est-à-dire que les informations qu’il contient sont mentionnées avec les lettres de l’alphabet et des chiffres. La lecture est donc possible avec un éditeur de texte standard. Par exemple, si vous êtes chez Heroku, vos logs heroku se présenteront ainsi : 2015-05-14T08:05:43.152629+00:00 app[web.1]: Somebody hit the page! ou 2015-05-14T09:07:28.381026+00:00 heroku[web.1]: Stopping all processes with SIGTERM. Chaque information occupe une ligne. Il est bon de savoir que les fichiers log sont stratégiques pour le référencement d’un site. Toutefois, pour avoir à portée de main un outil bien complet, il est mieux d’opter pour un log de format étendu.